Le réveil a sonné. Nan, c'est pas possible. Pourquoi est-ce que j'ai l'impression de ne jamais pouvoir dormir en paix? Je me suis traînée au réfectoire, les cheveux en bataille, la vision encore floue. Après avoir englouti mon petit-déjeuner, je suis remontée dans ma chambre. J'ai enfilé avec beucoup de peine mes vêtements. Quelle vie de bagnard! Aujourd'hui, c'est l'école, et c'est, pour moi, ma rentrée. Ma classe à l'air pas mal, à part deux filles que j'ai déjà eu l'occasion de rencontrer ( elles s'en sont souvenues...).
J'ai fourré dans mon sac quelques livres au hasard. Après, j'ai enfilé mon manteau.
On m'a fais entrer dans une classe ou une vieille enseignait l'anglais en salle 6.
"-Bonjour mademoiselle. Je suis ravie de vous recevoir dans ma classe. Mais, dîtes-moi plutôt quel est votre prénom! Quel pathétisme....
"- Moi, c'est Misa. Misa Amane. Et vous? répondis-je avec passivité.
Surprise, qu'elle était, la vieille!
"- Bon, continuons... qu'elle a répondu, perturbée.
Elle m'a dit qu'elle était la professeure principale de cette classe. Mais vu la tête qu'elle faisait quand elle me l'a dit, elle ne paraissait pas ravie du tout.
Bon, après, j'ai cours de français. On devait se rendre en salle 202.
"- C'est loin, ce truc! pestais-je.
C'est alors que je décidai de courir un peu, premièrement parce que j'adore le sport, et deuxièmement parce que ça me parraîta moins loins. Je commence à trotiner quand PAF, je loupe une marche et dévale les escaliers sur les fesses. Inutile de dire que quand ma classe à vu ça, ils se sont esclaffé. J'avais envie de les baffer tous un à un. Bon, j'essaye de me relever quand je m'aperçois qu'une simple pression sur mon poignet gauche m'arrachai un cri. Oh, nan! Je suis bonne pour l'infirmerie. Oh, et puis nan, je n'y vais pas, j'ai pas envie!
Et là, la directrice est apparue.
"-Mademoiselle Amane! Mais que vous est-il arrivé? Voyant que mon poignet enflait et devenait rouge-violet, et s'écria:
"-Vite, vite! A l'infirmerie!!Elle glapissait comme une chouette, braillant et m'entraînait dans la salle où je ne voulais surtout pas aller. Qu'elle m'énervait!!
*Ferme-la! On dirait que t'as le feu au fesses! pensais-je.
Elle me poussa devant une porte blanche, froide comme la pierre. Puis, elle me laissa seule. Pendant une seconde, j'envisageai de ne pas pousser la porte, mais les caméras de surveilance qui étaient braquées sur moi m'en dissuadèrent. Sans compter que la prof d'anglais ( Mme BORINO) avait dû parler de mon comportement peu apprécié.
Alors, je poussai la porte.
Un petit carillon annonca ma venue. Il faisait chaud, à l'intérieur. Il y avait les murs. Roses. Très pâles. Un grand canapé beige était acculé au mur. Il était beau et luxueux. Il y avait aussi trois sièges. Je décidai de m'asseoir sur l'un d'eux.
Peu après, une fille assez grande et accompagnée d'une autre fille entra.....