Après être passé à l’entrée du pensionnat, a travers cette foule de personnes que je ne connaissais pas, j’arrive dans un parc isolé, il n’y avait absolument personne. Je m’arrêtais quelque après l’entrée de ce parc, je fermais les yeux doucement et vidais ma tête de toutes pensées en un grand soupir, tout en laissant tomber ma valise lourdement sur l’herbe assez dense. En vidant ma tête, seul mon piano restait, mon cher piano, comme si je sentais qu’il m’attendait sagement. Après une bourrasque de vent qui me frappa le flanc gauche, je titubai très légèrement perdu dans mes pensées. Cela me fis rouvrir les yeux de force et vis une balançoire en face de moi. Moi qui mourais d’envi de m’assoire sans être obligé de tacher cette robe pâle que j’avais mis pour le jour de mon départ. Je me dirigeais donc vers cette balançoire, que je ne n’avais pas vue en arrivant, qui m’ouvrait les bras. Après avoir pris soin de vérifier si le sièges de cette dernière n’était pas sale, je m’assiais enfin dans la direction de ma valise qui gisait toujours sur la pelouse, de sorte à toujours avoir un œil dessus.

C’était une belle journée d’été qui commençais, même s’il faisait déjà lourd, la forêt qui entourait se lieu laissait tombé une légère fraîcheur qui n’était pas déplaisante. Me balançant légèrement, je regardais autour de moi, et profitais de cet instant de calme. Le sourire aux lèvres. Je ne savais plus quelle heure il était, à vrai dire je n’avais plus la notion du temps.

Après de longues heures de train j'arrive enfin dans ce pensionnat. Devant le portail un frisson m'envahit le corps. *J'espère que.... Le pensionnat est grand.... Très grand... *Je prends mes deux valises d'une main ferme et avance d'une marche rapide jusqu'au hall. Je demande ma chambre et m'y précipite comme un enfant entrant dans un grand magasin de jouet. Arriver à la porte de ma chambre j'hésite. Je ne bouge plus. Ma main sur la poignée, je ferme les yeux et ouvre d'un geste brusque la porte. Je balance mes valises sur le lit et fonce sur les fenêtres pour les ouvrir en grand.
Pendant quelques minutes je ne bouge plus, je regarde dehors et prend un grand bol d'air frais.
Après mettre calmé je sorts mon i-pod de la valise, met les écouteurs sur mes oreilles et met la chanson « all shook up » d'Elvis Presley.
*Une bonne balade en ville ne me ferait pas de mal, avec du bon Elvis....*
Je sors du pensionnat, direction la ville !
Je m'arrête un instant devant les galeries marchandes, met ma main dans ma poche, la retire *rien... Pas un sous... C'est pas vrai... *
J'expire un léger soupir et me dirige vers le parc. Au moins un endroit où il n'y a pas besoin d'argent, pas de porte, de fenêtres, de murs.... Un endroit libre !
Arrivé à l'entrée du parc je regarde tout autour, personne. Pourtant, il devrait y avoir du monde dans un parc.... Normalement...
C'est avec un grand sourire que je me promène dans ce parc, tout en chantonnant la chanson que j'écoute. Au fur et à mesure que je marche j'aperçois des balançoires. Je décide d'y aller et voit une jeune fille assise sur celle-ci. Je m'approche de plus en plus d'elle jusqu'à pouvoir voir son visage.
Ses cheveux étaient d'un blanc pâle attaché par un simple ruban de couleur bleu, elle avait des yeux d'un violet enivrant, sa peau était aussi blanche que de la neige.
Pendant un instant je crus entendre un bruit venant de derrière moi alors je me retourne, personne, rien. Je n'avais pas remarqué sa valise qui était sur l'herbe, * Elle est sûrement nouvelle dans le pensionnat, tout comme moi.... C'est plutôt une bonne nouvelle...*
Je m'approche d'elle afin d'entamer une discutions et enlève mes écouteurs.

"-Hey, d'après ce que je vois tu viens d'arriver. Je me présente : je m'appelle Kiramoru Kinaki mais tu peux m'appeler Kin. Et toi ? As-tu un aussi joli prénom que ton visage ?"

Il ne me restait plus qu'à attendre sa réponse